Les fumeurs qui veulent arrêter de fumer, bien que partant toujours d’une réelle envie, se heurtent souvent à des obstacles. Des épreuves qui, au mieux, rendent le chemin difficile, et dans le pire des cas, amènent à une rechute. Pour aider à surmonter ces difficultés, la médecine douce est un vivier de solution. Parmi ces pratiques qui peuvent accompagner celui ou celle qui veut arrêter la cigarette, l’on peut citer : l’hypnose et tout le travail sur le mental, l’homéopathie et l’acupuncture.
L’hypnose de l’esprit pour renforcer sa détermination
Parmi les médecines douces pour décrocher de la cigarette, l’hypnose est l’une des plus utilisées. Sa notoriété est en grande partie due à sa visée. En effet, elle travaille surtout sur l’un des points causant les récidives : la volonté. Quelle que soit la raison qui pousse à arrêter de fumer, elle sera toujours confrontée à la tentation : un entourage fumeur, l’odeur sur ses vêtements ou juste la routine qui se trouve modifiée. Le tout associé avec l’effet addictif de la nicotine. L’hypnose permettra alors de calmer cette accoutumance via différentes approches. Il peut s’agir d’aider à la projection dans une vie sans cigarette, de modifier le comportement du patient face au tabac ou de lui apprendre à travailler sur lui-même pour gérer les situations liées au manque.
Concrètement, la séance d’hypnose pour l’arrêt du tabac variera selon le thérapeute. Néanmoins, elle inclura toujours des étapes obligatoires.
La première est toujours l’entretien. Il permettra de définir les objectifs, de mettre à plat toutes les questions sur la méthode et d’exposer le parcours du fumeur. Ce sera également le moment de tester le niveau de réceptivité à la suggestion. Le verdict sera le principal paramètre qui influera sur l’efficacité de la séance. Après cette première étape, il sera question de la séance proprement dite où le patient est mis en état de transe pendant lequel les suggestions seront initiées.
L’homéopathie pour combattre le manque
L’homéopathie pour arrêter la cigarette revient à utiliser les remèdes propres à cette médecine non conventionnelle dont la composition peut être d’origine animale, minérale ou végétale.
L’homéopathe associera alors des médicaments homéopathiques pour aider à maîtriser les angoisses et toutes les formes d’envie (fumer, grignoter pour compenser, etc.).
A noter que les produits issus de l’homéopathie doivent suivre une posologie spécifique. Il est alors primordial de demander conseil à un expert (homéopathe de profession ou pharmacien) avant de prendre l’un ou l’autre des médications consacrées au sevrage. Ce sera également le moment pour avoir des détails sur les effets du traitement.
L’acupuncture pour se soulager des tensions
L’acupuncture utilise des aiguilles pour stimuler des points liés aux maux autant physiques que psychologiques. En piquant des zones spécifiques, l’acupuncteur peut, radicalement, modifier la perception vis-à-vis de la cigarette. Il est même possible d’en rebuter le fumeur.
De nombreux témoignages font état des effets positifs de la médecine douce sur le sevrage. Toutefois, il est souvent conseillé d’associer plusieurs techniques pour un résultat optimal et loin des récidives.